Atelier de céramique à Poitiers

Le peintre, la céramiste et le photographe…

LE PEINTRE, LA CÉRAMISTE, LE PHOTOGRAPHE

Cinq boutiques de la place Charles-VII se transforment en « village des artistes » jusqu’au 3 janvier.

Ces trois artistes-là exposent ensemble pour la première fois mais s’entendent déjà très bien: « Nos univers collent bien ensemble », estime Delphine Millet, la céramiste qui, avec un peintre et un photographe, expose au 27 de la place Charles-VII.

Fred Calmets

Cet ancien graffeur est devenu depuis dix ans artiste peintre et plasticien « à temps plein ». Vivant à Vouneuil-sous-Vienne, il expose ses toiles à l’acrylique place Charles VII sur la thématique « des femmes. Je compte renouveler les toiles exposées au moins en partie toutes les semaines », indique-t-il. Une oeuvre petit format vaut 50 € (sérigraphie) et le grand diptyque 4.200 €.

Julien Michaud

Après une formation aux Beaux-arts de Poitiers, cet ancien animateur de maison de quartier est devenu photographe depuis l’été 2014. Il vient de terminer sa première exposition à la galerie du Mouton Noir et « Place aux artistes » lui donne l’occasion de faire connaître ses séries de clichés « sur la vallée de la Boivre, de la Porte de Paris au viaduc de la LGV à Vouneuil-sous-Biard ». Sa vision quasi documentaire révèle « les différentes façons de l’homme d’habiter la ville, en particulier son côté vernaculaire et le rapport à l’espace public ». Lors de ses reportages à pied ou à vélo, il photographie des aspects inédits de Poitiers, ce qui donne des photos noir et blanc ou couleur, en petit format style carte postale (1,50€) ou des formats 40/50, encadrés ou non (entre 15 et 125 €).

Delphine Millet

Cette Poitevine s’est reconvertie professionnellement en 2010: d’architecte d’intérieur, elle est devenue céramiste « après une formation qualifiante d’un an à Paris avec d’anciens formateurs de la porcelaine de Sèvres ». De son ancienne expérience professionnelle, elle a gardé le savoir faire du sur-mesure mais la céramiste est tombée sous le charme de la porcelaine: « Je la privilégie car j’aime sa finesse qui lui permet aussi d’être translucide. » Elle travaille aussi le béton et le grès. À sa gamme de créations débutant par des décorations de Noël à 8 €, elle s’est étendue aux luminaires. Sa référence est le lustre qui orne désormais le fumoir du restaurant « Les Archives » de Poitiers. Elle assure également des cours pour amateurs et professionnels dans son atelier du 36, rue du maréchal Foch à Poitiers.

Stéphane Delannoy – Centre Presse